La nouvelle tombe ce lundi 14 octobre 2024 : Stellio Capo Chichi plus connu sous le nom de Kémi Seba, un de ces ‘’panafricons’’ qui écument certains pays francophones, a été arrêté dans un restaurant parisien. Pour l’heure, on n’a pas de précisions sur les raisons de cette arrestation. On sait par contre que Kémi a été déchu de sa nationalité française, il y a 3 mois, après validation de la décision par le Conseil d’Etat français. Même si par fanfaronnade, il a prétendu avoir renoncé lui-même à la nationalité française, il n’en demeure pas moins qu’il a de la peine à s’éloigner de ce pays qui a naturalisé ses parents béninois. Il a perdu sa nationalité française en raison de ses prises de position notoirement anti-françaises à l’extérieur notamment dans les pays francophones comme l’a dit la Direction de l’Intégration et de l’Accès à la Nationalité dans un courrier qu’elle lui a adressé. Sous un faux discours panafricaniste, il relaie les narratifs russes.
Selon certaines enquêtes dont celle de Jeune Afrique, il aurait touché 400.000 euros de Wagner entre 2018 et 2019. Pour services rendus. Sous le régime du président Issoufou Mahamadou, se rappelle-t-on, Kémi a été expulsé du Niger pour avoir insulté le chef de l’Etat. Il en était de même au Sénégal, en Côte d’Ivoire, etc. Mais il n’osait pas mettre pied dans le pays d’origine de ses parents, le Bénin.
Depuis l’arrivée au pouvoir du CNSP, on lui déroule le tapis rouge. Il est même détenteur d’un passeport diplomatique nigérien en sa qualité de Conseiller spécial du général Tiani. On s’attend à ce que le gouvernement du CNSP publie un communiqué officiel pour élever une vive protestation contre l’arrestation de Kémi Seba en France. Un officiel du régime ne doit pas être arrêté tel un délinquant.
La rédaction