Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a fêté son premier anniversaire, le 12 octobre dernier. A cette occasion, sa présidente a été l’invitée spéciale de Télé Sahel. Naturellement, elle a tiré un bilan positif de sa structure. Ce Fonds a été alimenté à travers des contributions volontaires des personnes physiques et morales, un prélèvement obligatoire de 10F sur les recharges de téléphone est opéré sans consentement des consommateurs…Des petits écoliers ont été montrés remettant leur argent de récréation, etc.
L’argent collecté a servi à beaucoup de choses y compris à financer un projet de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) sur la sensibilisation dans les bus de transport. On retiendra principalement de cet entretien que le FSSP compte faire mieux dans la mobilisation des ressources en identifiant de nouvelles « niches porteuses » en concertation avec les concernés.
Dans cet esprit, la présidente du FSSP a indiqué qu’au Burkina Faso, il y a des prélèvements sur les salaires des travailleurs des secteurs public et privé, et sur certains produits.
Est-ce à dire que les niches porteuses dont elle parle, c’est de faire des prélèvements sur les salaires des travailleurs du public et du privé ? A quelles proportions ? Les niches porteuses, c’est aussi des impositions sur des produits de consommation courante au risque d’accroitre la cherté des produits et donc la pauvreté dans un contexte où la plupart des Nigériens tirent le diable par la queue ?
Entre-nous, comment une structure va collecter de l’argent et le dépenser ? Quel est ce mélange délibéré des genres ? Au bout d’une année d’existence du FSSP, pourquoi ne pas auditer ses comptes par des structures indépendantes ?
La rédaction