Madaki Idrissa, ce farceur des plateformes en ligne, défenseur passionné d’un parti politique bien connu de la place, a pris part à une rébellion avant de se rendre avec armes et bagages à la DGDSE. Personnage imprévisible, changeant et malléable à volonté. C’est ce personnage que l’on expose sur nos écrans de télévision afin de nous dévoiler l’abjection qui marque cette année qui touche à sa fin. La mise en scène est non seulement répugnante, mais aussi révoltante, car notre Nation ne devrait pas sombrer si bas.
Malgré son discours confus, Madaki a tout de même eu l’ « intelligence », à moins qu’elle ne soit suscitée par ceux qui lui ont ordonné de parler, de retenir sa langue diffamatoire lorsqu’il a mentionné les trois ou quatre chefs d’État des pays voisins. Les noms mentionnés par lui ne surprennent personne, car il faut, à tout prix, susciter le buzz. Les déclarations de Madaki nous rappellent le scandaleux mensonge d’État connu sous le nom de « Commando K », qui aurait mis en cause le chef d’État d’un pays voisin dans un complot visant à assassiner le président Ibrahim Baré Maïnassara (paix à son âme).
Il semble que Madaki se soit aventuré dans un véritable labyrinthe de problèmes, il ferait mieux de se concentrer sur sa progéniture avant que la situation ne devienne irréversible pour lui. Il est assez curieux que ce comédien, après une semaine aux soins des services de renseignements, n’a pu rabâcher que des éléments de langage tendant à discréditer le président Bazoum, un épisode qui rappelle le scénario de sa prétendue tentative d’évasion. L’on comprend aisément le focus : il va falloir continuer à diffamer le célèbre otage comme il fallait tous les matins que Dieu fait, et ce, depuis 16 mois, justifier les événements du 26 juillet 2023.
La prestation de Madaki suscite plus de questions que de réponses. Elle rappelle surtout ce trait d’esprit de Jean Jacques Rousseau à savoir : « Plus la comédie est agréable et parfaite, plus son effet est funeste aux mœurs ».
La rédaction