La capitale sénégalaise a accueilli du 21 au 24 novembre derniers les combats de l’Open international de Dakar couplé au test international pour arbitres continentaux et internationaux. Un évènement inscrit dans l’agenda de l’Union Africaine de Judo (UAJ) et qui a réuni plusieurs nations du continent. S’agissant du Niger, la délégation a fait le déplacement de Dakar par bus, selon un responsable de la délégation qui a requis l’anonymat.
La distance Niamey-Dakar fait au minimum 2.672 km. Du jamais vu ou entendu dans l’histoire du sport nigérien. Comment doit-on laisser ces jeunes combattants croisés tous les risques possibles qu’ils peuvent endurer ? Pourquoi n’ont-ils pas pris un vol commercial ? Le débat reste ouvert. Malgré la fatigue de ce long voyage à la Christophe Colomb, nos judokas se sont véritablement très bien comportés sur les tatamis à Dakar en défendant vaillamment les couleurs nationales.
Ainsi nos valeureux combattants ont glané quatre (4) médailles dont deux (2) en argent et 2 en bronze. En argent, il s’agit d’Abdoul Salam Zakaye (- 60 kgs juniors) après un combat rude en finale face au Roumain Tudor Mosoi. Le 2ème médaillé d’argent est Abdoul Aziz Djibo (- 55 kgs cadets) battu en finale par le Sénégalais Seydou Bakary Djimera.
Deux médailles de bronze pour le Niger avec Moussa Yahaya (- 60 kgs seniors) et Abdou Kader Boubacar. Ces jeunes judokas nigériens qui ont certainement bravé le froid et la pluie des côtes méritent toute la reconnaissance des Nigériens. Car se déplacer dans de telles conditions, il faut vraiment avoir un cœur d’acier. Et malgré tout, ils l’ont fait.
Autre moisson ramenée de Dakar, deux de nos Tigresses des tatamis viennent d’obtenir leur parchemin devenant ainsi nouvelles arbitres internationales à l’issue du test d’arbitres continentaux et internationaux organisé par l’U.A.J. Il s’agit de Nafissatou Noura et Rakiatou Mounkaila. Félicitations à ces deux dames nouvelles referees mais aussi à la FENIJUDO et son Vice-Président Me Youssouf Abdourahamane qui ne ménage aucun effort pour faire prospérer cette discipline à l’international.
Oussou Falalou
L’Autre Républicain du jeudi 28 novembre 2024
