La visite de travail que le Premier ministre de la junte a entamée dimanche dernier en Algérie suscite une double curiosité. La première est liée à la taille de sa délégation avec six ministres et le secrétaire général du gouvernement sans compter les autres accompagnants. Pourtant, quand il s’agit des missions des agents de l’Etat, cela pose problème au nom de la rationalité budgétaire même si le financement n’est pas pris en charge par le budget de l’Etat. La deuxième curiosité est liée au fait que l’Algérie avait été accusée, un moment, par le même Premier ministre de vouloir les manipuler à propos de la durée de la transition. Plus tard, on a vu les trois juntes sahéliennes à une réunion au Maroc qui leur a offert ses ports alors que le Royaume n’a pas de frontière avec ces trois pays comme s’il s’agit de fâcher l’Algérie. On se rappelle que l’Algérie a pesé de tout son poids pour empêcher l’intervention militaire de la CEDEAO au Niger au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023.
La rédaction