Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine a présidé ce mardi 04 février la cérémonie de pose de la première pierre de construction des infrastructures socio-académiques à l’université Abdou Moumouni de Niamey. C’est l’entreprise Builders dirigée par Ibrahima Diawara, de nationalité malienne, qui a été retenue pour exécuter ces travaux sur une période de 36 mois. L’événement a été célébrée en grandes pompes comme étant une performance à mettre à l’actif du CNSP et de son chef, le général Tiani.
En fouillant dans les archives, on se rend aisément compte que cet important chantier datait du régime du président Mohamed Bazoum. C’est le journal Confidentiel Afrique, relayé par son confrère malien Maliweb, qui donnait l’information le 26 juin 2022 avec en titre : « Niger : La société Builders de l’entrepreneur malien Ibrahima Diawara va édifier 4 gigantesques infrastructures universitaires pour un coût global de 110 milliards de FCFA ». Et le journal de préciser : « Quatre universités de dernière génération seront construites respectivement dans les régions de Niamey, Tahoua, Maradi et Zinder. Builders, la compagnie du Tycoon malien, Ibrahima Diawara, a été retenue par l’Etat du Niger pour la réalisation de ces infrastructures ». Le journal s’est félicité que le gouvernement du président Bazoum ait fait confiance à l’expertise africaine pour ce projet gigantesque qui doit être réalisé en 36 mois. Ce marché a été attribué le vendredi 22 juin 2022 en Conseil des ministres.
Selon le journal, « les travaux de l’université de Niamey comprendront 2 amphithéâtres de 2.000 places, 1 amphithéâtre de 1.000 places, 1 amphithéâtre de 500 places, 2 dortoirs de 600 places, 1 restaurant et 1 laboratoire ». Les universités de Maradi, Tahoua et Zinder devaient aussi abriter des infrastructures socio-académiques. Comme celle de Niamey.
C’est comme le projet couvrant les secteurs de l’agriculture et de l’élevage négocié avec la Banque mondiale du temps du président Bazoum ou encore la voirie de Niamey sur financement de la BOAD dont le régime actuel hérite. C’est cela le sens de la continuité de l’Etat.
La rédaction